XBRL : contrainte ou opportunité pour l’assureur ?
Informatique | Finances | Solvency II
XBRL pour eXtensible Business Reporting Language, autrement dit, langage de reporting commercial extensible.
Le terme a de quoi laisser perplexe. En réalité, il qualifie un langage informatique spécialement développé pour l’échange des rapports financiers via le web. Et notamment, ceux du secteur de l’assurance.
Concrètement, il présente deux avantages majeurs. Du côté des entreprises, il permet de rationaliser les reportings financiers internes et externes. Du côté des autorités, il automatise le traitement des données. En parallèle, il garantit la qualité des informations reçues, leur transparence. De plus, il réduit la charge administrative.
XBRL : de l’idée à sa concrétisation
Suite à la lecture d’un ouvrage consacré au XML (eXtensible Markup Language), l’expert-comptable américain Charles Hoffman va dédier tout son temps à concevoir et à développer le langage XBRL. Ainsi, un consortium initié avec l’Institut américain des experts-comptables (AICPA) soutient sa démarche. Celui-ci se réunit pour la première fois à New-York en septembre 1999.
Après les États-Unis et plusieurs autres pays en 2009, l’Autorité Européenne des Assurances et des Pensions Professionnelles (AEAPP) adopte à son tour le langage XBRL. Elle l’intègre à sa réforme réglementaire européenne du monde de l’assurance : Solvabilité II (Solvency II). Celle-ci définit plusieurs modèles de points de données (DPM) et de taxonomies. En effet, il s’agit d’assurer la bonne application du Pilier 3 de cette réforme. Celui relatif à la discipline du marché. Finalement, la version 1.2 est publiée en janvier de cette année-là.
Livre blanc disponible sur demande en français et/ou en anglais sur le site web d’Effisoft.